C’est à partir 1902, que l’aviation fit son apparition aux Mureaux. A l’époque, cette vallée présentait une situation privilégiée, avec un large bras de fleuve dégagé, non urbanisé et plan sur quelques kilomètres. D’ailleurs, c’est pour ces mêmes raisons, qu’une autre base vit également le jour à Sartrouville.
Hydravion, le Lockheed Sirius rouge
Des évènements ont été enregistrés comme par exemple en 1933. Une année, qui raisonne dans les esprits des passionnés d’aviation de la Vallée de la Seine. C’est durant cette année là, que fut construit l’Aérodrome des Mureaux, qui se situe sur cette commune et celle de Verneuil-sur-Seine et qui vit les époux Lindbergh, Charles et Anne Morrow, amerrirent sur le plan d’eau de la Seine, juste à côté, avec leur hydravion, le Lockheed Sirius rouge.
De Pélabon à l’Aérospatiale.
L’industrie aéronautique finit par s’installer aux Mureaux en 1912, avec l’usine Pélabon, qui fabriqua de nombreux appareils. L’activité fut importante sur le site et les moteurs étaient déjà signés par un futur grand constructeur automobile : Renault. En 1921, la société Pélabon-Les-Mureaux est fondée et elle se lance dans la remotorisation de certains appareils, comme un Vickers Vimy pour la Compagnie des Grands Express Européens. Par la suite, cette société fut appelée pour modifier des Bréguet XIV, des biplans français ayant servis pendant la première guerre mondiale et qui devaient être adaptés au marché civil.